Piratage d’animés : Les plus grands sites de piratage d’animés enfin démasqués ! Découvrez leur sentence et ça ne plaisante pas
Avec 137 millions de visites mensuelles cumulées, cinq des plus grands sites de piratage d’animés sont dans le collimateur de l’Alliance pour la Créativité et le Divertissement (ACE), qui a demandé des subpoenas via un tribunal américain pour obtenir les informations personnelles des opérateurs de ces sites.
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Les cibles principales de la demande de subpoena
L’ACE, un groupe anti-piratage comprenant des géants des médias comme Apple, Amazon, Netflix, Disney, Paramount, Sony Pictures, Universal et Warner Bros., a sollicité des assignations pour obtenir les informations personnelles des administrateurs de plusieurs sites de piratage d’animés très populaires. Parmi les cinq premiers, le moins visité, « Animesonlinecc.to », attire déjà 18 millions de visites mensuelles, suivi de « Kickassanime.mx » (18,33 millions), « Goojara.to » (27,33 millions), « Anitaku.to » (31,33 millions) et « Anitaku.so » (42,33 millions). Ces chiffres impressionnants cumulent à un total de 137 millions de visites mensuelles.
La répartition géographique des sites de piratage
De nombreux sites de piratage d’animés sont hébergés dans des pays comme Tonga, le Mexique et la Somalie, où les lois sur les droits d’auteur sont moins strictes ou peu appliquées. Torrent Freak indique que ces demandes de subpoenas sont « utiles » mais ne garantissent pas nécessairement l’arrestation des opérateurs. Les pirates utilisent souvent de fausses informations pour enregistrer leurs domaines, ce qui complique la tâche des autorités. Voici un tableau montrant la répartition géographique des principaux sites de piratage d’animés :
Site | Domaine | Pays | Visites mensuelles (millions) |
---|---|---|---|
Animesonlinecc.to | .to | Tonga | 18 |
Kickassanime.mx | .mx | Mexique | 18,33 |
Goojara.to | .to | Tonga | 27,33 |
Anitaku.to | .to | Tonga | 31,33 |
Anitaku.so | .so | Somalie | 42,33 |
Les efforts anti-piratage et leurs succès limités
Malgré ces défis, l’ACE et la Motion Picture Association of America (MPA) ont obtenu des succès récents. Par exemple, ils ont obtenu une ordonnance judiciaire en Inde pour bloquer l’accès au plus grand site de piratage d’animés au monde, « aniwatch.to ». Cela a rapidement fait chuter le trafic du site en Inde, mais le site a rapidement réapparu sous un autre nom, illustrant la difficulté de lutter contre le piratage.
La situation aux États-Unis
Les États-Unis sont considérés comme le pire contrevenant en matière de piratage de mangas selon de nouvelles données. Le piratage dans son ensemble représente un problème majeur, avec des répercussions importantes sur l’industrie de l’animation et du manga.
Les initiatives du Japon contre le piratage
Le Japon, cherchant à éradiquer le piratage à la source, a lancé des initiatives controversées telles que la traduction de 50 000 titres de mangas au cours des cinq prochaines années. Le but est de répondre rapidement à la demande à un coût réduit, incitant ainsi les consommateurs à choisir des moyens légaux. L’agence japonaise anti-piratage CODA collabore également avec des polices d’État internationales pour arrêter les suspects identifiés. En collaboration avec les services de renseignement sud-coréens, la police locale a récemment perquisitionné 11 domiciles au Brésil. Les pirates condamnés au Japon encourent des peines sévères, comme le montre l’amende record de 1,7 milliard de yens infligée au plus grand site de piratage de mangas japonais, Mangamura.
Les enjeux financiers pour l’industrie de l’animé
L’industrie du divertissement japonaise s’est fixé un objectif ambitieux de générer plus de 129 milliards de dollars américains en ventes internationales d’animés et de jeux vidéo au cours des dix prochaines années. Le piratage représente une menace majeure pour cet objectif, d’où l’importance des initiatives anti-piratage.
Perspectives d’avenir
Les efforts anti-piratage continueront de s’intensifier, avec une collaboration accrue entre les entreprises de divertissement et les autorités judiciaires internationales. Cependant, la nature évolutive du piratage et la capacité des sites à renaître sous de nouveaux noms posent des défis constants.
Cet article explore les efforts de l’ACE pour lutter contre le piratage d’animés en demandant des subpoenas pour obtenir les informations des opérateurs de sites majeurs. Découvrez comment ces actions peuvent influencer l’industrie de l’animation et les perspectives futures de la lutte contre le piratage.